Qu'est ce que la logistique urbaine ?
La logistique urbaine recouvre l'ensemble des activités inhérentes au transport de marchandises en ville. Située au carrefour des enjeux du
développement urbain, de la dynamique économique et de la qualité de la vie, elle prend un intérêt croissant dans le
fonctionnement global de la ville et sa gestion nécessite une rationalisation performante de ses composantes.
La logistique urbaine regroupe plusieurs réalités interdépendantes, à savoir, l'organisation de flux générés par
les établissements commerciaux, industriels ou tertiaires du secteur marchand ; les déplacements des particuliers pour leur approvisionnement ; les
flux annexes englobant une réalité diversifiée (transports de déchets, transports public...). La ville demeure traditionnellement un
lieu majeur d'échanges et de consommation et l'on y observe une croissance du nombre des livraisons, même si le développement du e-commerce
tend à dématérialiser une partie des achats au niveau de la commande.
Source n°1
États des lieux, tendances et actualité de la logistique urbaine
La connaissance du fonctionnement de la logistique urbaine s’appuie sur des programmes de recherche français et européens, notamment
le programme national « marchandises en ville », initié en 1993. Les enquêtes périodiques ont
révélé principalement que le commerce a un rôle moteur dans la ville, qu’il occasionne le tiers des mouvements de marchandises.
Les surfaces de stockage sont transformées en surface de vente en raison du coût du foncier. La pratique du flux tendu s’accroît. Comme peu
d’établissements possèdent des aires de livraison privées et en centre-ville, la plupart des livraisons sont effectuées en
double file, créant congestion et pollution supplémentaires. Face aux conflits entre les déplacements de personnes et les livraisons, il
semble nécessaire de rapprocher les pratiques réglementaires et les organisations logistiques, en s’appuyant également sur
l’apport des nouvelles technologies.
Le cadre juridique est principalement constitué de textes législatifs encadrant les transports dans la ville ou orientant le commerce et
l’artisanat, il vise à favoriser le dynamisme des villes, le maintien des commerces de proximité.
Les tendances récentes
On observe une demande de plus en plus forte de livraisons à domicile et de l’e-commerce pour les biens de consommation courante. Cette tendance est notamment liée au vieillissement de la population, à la diminution du taux de motorisation en centre-ville, à un intérêt pour l’achat ludique ou une valeur du temps en augmentation.
Source n°2
Quelles sont les pratiques des transporteurs et des logisticiens ?
Les pratiques des transporteurs et logisticiens
La livraison du « dernier km » est la plus coûteuse (20 % du coût total de la chaîne) et les transporteurs sont de plus en plus réticents à livrer les centre-villes.
La rareté des friches urbaines et le coût du foncier entraînent un éloignement des espaces logistiques. Les nouvelles solutions technologiques pour la gestion des flottes, l’optimisation des tournées ou le suivi des livraisons connaissent un succès alors que d’autres
pistes d’amélioration de l’empreinte écologique comme la mutualisation des moyens ou le report vers des modes non routiers se
heurtent à des obstacles psychologiques, culturels ou techniques.
Source n°3
Quelles sont les pratiques du commerce et de la distribution ?
Les pratiques du commerce et de la distribution
En application du code du commerce, les livraisons ne peuvent avoir lieu qu’en présence du destinataire, ce qui limite les possibilités de livraison à des horaires atypiques (nuit). Les commerçants arbitrent l’utilisation de leurs surfaces au bénéfice
de la vente, et optent souvent pour la franchise ce qui leur fait perdre la maîtrise des approvisionnements.
Le petit commerce indépendant se raréfie et les hypermarchés de périphérie sont moins attractifs. La grande distribution réinvestit donc les centres-villes avec de petites surfaces ouvertes presque 24 h/24 tout en développant en parallèle le commerce électronique.
Les pratiques d’achat
Des enquêtes décennales sur les déplacements de personnes donnent des indications sur les comportements d’achats des ménages. De nombreux déplacements d’achat sont effectués entre 55 et 60 % en voiture, 30 à 35 % à pied et de 5 à 10 %
en transport en commun, le reste en deux-roues. Nombreux se font à vide. Les achats en hypermarché se font en voiture à plus de 80 %, quelles
que soient la densité urbaine de la zone et la distance à parcourir. Pour 15 € d’achats alimentaires dans un hypermarché en périphérie, la consommation moyenne d’énergie est deux fois celle dans un supermarché de quartier.
Source n°4
Quelles sont les pratiques des villes ?
L’objectif principal est de limiter les nuisances liées au transport de marchandises. Le fret n’est pas à ce jour un enjeu électoral majeur et la question des marchandises en ville est encore peu intégrée dans une réflexion globale intégrant urbanisme, transport
et infrastructure.
Par exemple, pour lutter contre la congestion, la création de transports en commun en site propre peut réduire les infrastructures dédiées aux emplacements de livraison, ce qui rallonge les tournées et génère une congestion non désirée à cause d’un
plus grand nombre de véhicules de livraisons en ville…
Les pratiques réglementaires les plus courantes portent sur des interdictions (taille, surface, poids, lieux) ou des restrictions (horaires de livraisons) rejetant de nombreuses activités logistiques en périphérie. Des programmes européens tels que Best Urban Freight Solutions I
et II (BESTUFS), Civitas I et II, et le programme national marchandises en ville, lancé par l’État au début des années
1990, ont permis de bâtir une solide base de connaissances, de développer des outils d’aide à la décision à disposition
des collectivités, d’étudier les questions de véhicules, d’accès et de technologies. Ils ont donné lieu à
de nombreuses expérimentations, riches d’enseignements portants sur la réglementation, les nouveaux modes d’organisation, basés
sur la technologie et le jeu d’acteurs, l’évolution du matériel de transport, le report modal et le commerce.
Source n°5
Quels sont les leviers mis en place pour la Logistique Urbaine ?
La fonction transport-logistique est encore assez méconnue. Si les commandes peuvent être dématérialisées, les biens commandés eux, doivent et devront toujours être livrés physiquement: le système logistique urbain est donc contraint. Ces constats doivent
conduire à retenir des solutions qui s’appuient sur 5 variables stratégiques : la mutualisation, les véhicules, le foncier
logistique, l’accueil des véhicules de livraison et la structure commerciale. En les combinant, des scénarios vertueux pour la logistique
urbaine du futur peuvent être imaginés.
La mutualisation
Elle peut concerner des véhicules, des aires de livraison, des plates-formes de groupage-dégroupage, des moyens techniques ou de données. Utiliser un même véhicule pour des clients différents augmente les coefficients de remplissage et permet de partager les coûts. En amont,
les chargeurs (industriels expéditeurs) qui mutualisent leurs envois favorisent la massification routière, ferroviaire et fluviale. En aval,
il s’agit de faire distribuer les produits de différents expéditeurs par un même opérateur. Mutualiser l’organisation
logistique conduit à intégrer une logistique des retours, par exemple la reprise des emballages vides ou le retour des produits défectueux. La mutualisation de capacités de transport est réalisée à travers une plate-forme d’information du type centrale de réservation.
Les véhicules
Une transition est amorcée vers des « activités propres » électriques et à gaz. Le moteur diesel bénéficiera encore de marges de progrès au-delà de la norme Euro 6. Les deuxième et troisième générations de biocarburants,
n’utilisant pas de ressources alimentaires, pourraient réduire la consommation de gazole fossile pour l’exploitation d’un parc de
véhicules utilitaires à moteur diesel. Cette tendance devrait demeurer encore assez importante en comparaison du développement du parc
électrique. Parallèlement, les véhicules utilitaires GNV (gaz naturel véhicules) affectés à la logistique urbaine
pourraient être alimentés, pour une part non négligeable, par du biocarburant issu du traitement des déchets fermentés permettant
de réduire les émissions de méthane. La réduction des nuisances sonores des véhicules utilitaires constitue aussi un enjeu important.
Le foncier logistique
Le constat est aujourd’hui celui de la quasi-disparition de la fonction transport-logistique en zone urbaine. Sous la pression des coûts du foncier, d’un coût de transport faible, la logistique s’est éloignée des centres-villes, augmentant les
kilomètres et les polluants et diminuant la productivité des opérateurs de transport comme de la ville elle-même.
Or, la logistique ne peut s’exercer sans plates-formes logistiques. La restauration du foncier logistique en centre-ville constitue dès lors une variable stratégique. Elle nécessite l’identification de réservations foncières assurant la disponibilité d’espaces
suffisants à des prix accessibles, le soutien à des concepts innovants 5 comme les hôtels logistiques mixant des fonctions complémentaires en s’intégrant dans une démarche de développement durable ou de « city hubs » multifonctions intégrant des
quais de chargement (camionnettes) et de déchargement (camions ou trains), des bureaux, des espaces de stockage et de préparation conçus en respectant des normes de haute qualité environnementale.
L’accueil des véhicules de livraison
Les aires de livraison constituent le premier équipement logistique urbain. Mais elles sont souvent occupées par des véhicules particuliers en stationnement. Il en résulte de nombreux stationnements des livreurs en double file, obérant le fonctionnement de la ville
et la productivité des entreprises de transport. Plus de 80 % des livraisons sont réalisées en stationnement illicite. Des solutions
sont examinées comme le contrôle, via des brigades dédiées ou des systèmes technologiques, par exemple en déployant
sur les aires de livraison des bornes de recharge d’énergie afin d’en dissuader l’utilisation abusive par les voitures particulières.
Ces pistes orientent vers une gestion mutualisée des aires de livraison, basée sur un système de réservation dynamique.
La structure commerciale
Les thèmes du commerce et de la logistique sont généralement traités séparément alors même qu’ils sont fortement interdépendants. Cela concerne non seulement l’approvisionnement des commerces, mais aussi les livraisons à domicile.
Devenues un phénomène urbain pour des raisons multiples : vieillissement de la population, baisse du taux de motorisation des ménages en
zone urbaine dense, préférence de plus en plus marquée pour l’achat ludique par rapport à l’achat « corvée
», prédominance du choix du gain de temps par rapport au gain d’argent, accélération de la pénétration d’internet dans les foyers, incapacité des transports en commun à permettre le transport de paquets encombrants, distances à parcourir pour atteindre
les hypermarchés, temps perdu dans les embouteillages…
Toutes ces conditions font que la demande de livraison à domicile ne cesse de croître mais l’offre reste néanmoins plutôt pauvre et les organisations peu vertueuses. Ce domaine est encore un vrai gisement de création d’emplois et de valeur.
Source n°6
Quels sont les enjeux de la Logistique urbaine ?
• Agir sur la structure du marché en favorisant l’émergence de nouveaux acteurs, notamment celui d’ « ensemblier de la logistique urbaine »
Ces acteurs contribueront à mutualiser les moyens et développer des synergies afin de réduire les coûts d’exploitation du « dernier kilomètre » et l’empreinte écologique.
En parallèle, le développement des sociétés de services de livraison et d’accompagnement à domicile par la professionnalisation contrôlée de ces nouveaux métiers.
• Faire de la logistique urbaine un tremplin pour l’emploi
Permettant d’une part, à ce secteur de drainer des ressources humaines et, d’autre part, offrant à des publics en difficulté une voie d’insertion professionnelle et sociale. La logistique urbaine ne bénéficie pas d’une bonne image. Cependant, elle porte
en elle une véritable expertise qui combine des connaissances très riches avec un savoir-faire irremplaçable sous la pression du temps réel.
Le développement des livraisons à domicile tend à élargir le champ traditionnel de la logistique urbaine avec le développement du e-commerce. Dès lors, il paraît essentiel de renforcer et soutenir les filières de formation qui offrent dans ce
domaine un éventail de métiers allant du très qualifié au faiblement qualifié.
• Favoriser un horizon juridique adapté
Également favoriser le développement d’une logistique urbaine s’inscrivant dans une perspective de développement durable. Il conviendrait de favoriser la cohérence des arrêtés municipaux en étendant les compétences des
autorités organisatrices de transport.
La professionnalisation des aires de livraison et l’introduction de normes d’émission et de bruit pourraient constituer des outils positifs de régulation du système urbain. Le contrôle de l’inscription au registre des transporteurs constitue
un moyen possible de réduire les comportement non vertueux. Une autre piste de progrès est constituée par les réflexions à
mener (code du commerce) afin de faciliter les livraisons en dehors de la présence du destinataire dans des sas ou points relais ou de nuit.
• Faire du foncier le levier de la réintroduction de la logistique dans la ville
Il convient donc de démontrer l’utilité de la fonction logistique et développer des synergies avec les politiques commerciales et l’urbanisme. Le maintien d’un tissu dense de commerces de proximité constitue un élément essentiel
pour la vitalité économique et la qualité de vie dans les zones urbaines. Dès lors, l’utilisation des dispositions
du droit de l’urbanisme, notamment le droit de préemption, pourrait faciliter le maintien de commerces de proximité et, parallèlement, faciliter la livraison et l’enlèvement des marchandises. Des espaces délaissés situés
à proximité ou sur les emprises ferroviaires ou fluviales peuvent satisfaire les besoins de la logistique urbaine. Il convient de procéder à leur recensement et de veiller à leur disponibilité.
Les pôles d’échanges de transports de personnes comme les gares ferroviaires ou routières ont vocation à devenir d’importants pôles commerciaux et donc des générateurs de trafics importants pour la logistique urbaine, tant pour les flux entrants que sortants.
• Mettre en place une stratégie de déploiement de nouveaux matériels (à gaz, électriques)
Les actions concernent les véhicules mais également les matériels de manutention. Si une mutation rapide vers des véhicules propres en matière de logistique urbaine est nécessaire, un retard a déjà été pris dans ce domaine,
notamment pour les véhicules électriques de plus de 3,5 tonnes.
Il est donc urgent de développer des solutions transitoires basées sur l’exploitation du gaz carburant.Il s’agit également de mieux coordonner les transports de fret et de personnes en favorisant le développement des transports publics, du covoiturage et de la
mutualisation en matière de logistique urbaine.
• Promouvoir de nouvelles organisations logistiques Les logisticiens s’engagent dans des réflexions sur l’adaptation de leur schéma logistique aux nouvelles contraintes
environnementales anticipées, notamment sur les chaînes logistiques d’approvisionnement. Lorsque cela est possible, la mutualisation
des flux et la rationalisation des moyens pourrait être réalisée à l’aide du transport ferroviaire ou fluvial pour les flux
provenant de l’extérieur de la ville et à destination d’un espace logistique urbain.
La distribution vers le destinataire final serait systématiquement assurée avec des véhicules propres. L’entrepôt logistique serait vertueux sur le plan énergétique, voire à énergie positive, le surplus étant utilisé par les véhicules propres.
• Mieux faire connaître le rôle de la logistique urbaine
Il convient de mettre en place une information et une formation sur cette thématique portant à la fois sur l’analyse systémique de la ville, l’utilisation des outils informatiques disponibles (modèles) et sur les actions possibles. Si la mobilité
des personnes est au cœur des réflexions actuelles, celle de la marchandise occupera, à coup sûr, élus et techniciens dans les décennies à venir.
Les enjeux économiques, environnementaux, sociaux, voire sociétaux mettent les pouvoirs publics en situation de transformer une activité peu valorisée en une activité de services structurante à forte valeur ajoutée et d’inscrire la logistique
urbaine dans la dynamique de la croissance verte.
Source n°7
Quels sont les objectifs de la logistique urbaine ?
• Mener une politique volontariste de préservation et d’acquisition de foncier pour les activités logistiques
• Favoriser le développement d’un immobilier logistique de nouvelle génération
• Encourager les modes alternatifs à la route : le ferroviaire et le fluvial
• Améliorer l’efficience du dernier maillon en promouvant de nouveaux schémas d’organisation
• Faire naître une gouvernance globale et souple
Source n°8
Exemple de Réussite de la logistique urbaine
Association de STEF & Nutella : Pour garantir un transport de marchandises plus vert dans les rues de Bruxelles
« Bruxelles, le 28 janvier 2013, FERRERO et STEF mettent en service un nouveau camion hybride frigorifique dédié aux produits FERRERO livrés dans les zones urbaines et périurbaines de Bruxelles. Les objectifs sont variés : la réduction des
émissions de CO2, la diminution de la consommation de carburant et l’atténuation du bruit pour les riverains. Le Premium Distribution Hybrys Tech, développé par Renault Trucks, est particulièrement adapté aux livraisons urbaines car le mode électrique ne cède la
place au moteur Diesel qu’au-delà de 20km/h. Il effectuera un trajet quotidien de 200 km autour de l’entrepôt FERRERO de Ternat, pour
livrer des points de ventes et des plates-formes de distribution locale, situés dans la banlieue bruxelloise. »
« Le camion hybride est un porteur frigorifique de 19 tonnes. Il est destiné à transporter les produits Ferrero (Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri, etc.) à une température constante comprise entre 12°C et 18°C pour garantir le maintien d’une
qualité optimale des marchandises ; il est donc question ici d’une température dite « dirigée ». Le camion pourra transporter jusqu’à 18 palettes et débutera ses cycles de livraison dès 5h00 le matin. Il s’agit du véhicule hybride de
Renault Trucks, le Premium Distribution Hybrys Tech de 19 tonnes. La technologie hybride dite « parallèle » associe un moteur thermique
et un moteur électrique. Ils fournissent de la puissance aux roues selon plusieurs scénarios de répartition : soit les deux en parallèle, soit séparément. Cette technologie, expérimentée depuis près de quatre ans par Renault Trucks, est particulièrement
adaptée à la distribution en ville car, outre un gain certain de consommation de l’ordre de 20% grâce à l’utilisation du moteur électrique, elle réduit sensiblement le bruit pour les riverains. Ce véhicule propre répond aux dernières normes en vigueur
pour la réduction des nuisances sonores et ses équipements sont conformes au label PIEK. »
« Quels sont les principes et avantages de la technologie hybride ?
Le principe de la technologie hybride est simple : l’énergie cinétique du véhicule est récupérée lors du freinage ou des phases de décélération afin de la transformer en électricité.
Cette énergie est stockée dans les batteries de traction qui fonctionnent en parfaite autonomie (il n’est pas utile de les recharger). Elle est ensuite restituée par le moteur électrique. Le moteur démarre en mode électrique jusqu’à environ 20 km/h.
Au-delà, le moteur diesel se met automatiquement en route pour prendre le relais. Il n’est alors utilisé que dans les phases où il consomme le moins (hors phase de démarrage et de forte accélération). La technologie hybride actuelle est
particulièrement adaptée aux opérations de transport de marchandises en zones urbaines ou périurbaines qui nécessitent des arrêts et des démarrages répétitifs :
• Diminution de la consommation de carburant : jusqu’à 20% d’économie.
• Réduction des émissions de CO2 : moins 20%.
• Niveau sonore abaissé à 74 db en mode électrique. »
« Ensemble, STEF et FERRERO s’engagent pour préserver l’environnement
Avec la mise en circulation de ce premier véhicule hybride spécialement développé pour effectuer des livraisons silencieuses en milieu urbain et périurbain, FERRERO poursuit son engagement en matière de
développement durable » déclare Grégory Debuchy, Directeur Supply Chain France - Benelux de FERRERO.
« C’est une première pour FERRERO : la technologie hybride est une pièce maîtresse du puzzle technologique qui répond à l’ambition du groupe de moderniser ses moyens de transport pour qu’ils soient plus respectueux
de l’environnement. Notre objectif est de réduire l’impact environnemental
de l’ensemble de notre chaîne logistique. FERRERO s’est engagé d’ici 2015 à atteindre 6% du volume transporté sur rail ou par voie fluviale ainsi qu’à réduire de 10% ses émissions de gaz à effet de serre
liées aux transports de marchandises et de personnes. Nous sommes particulièrement heureux de franchir un pas supplémentaire dans cette direction grâce à notre partenaire logistique STEF. »
« Serge Capitaine, Directeur général délégué de STEF précise : « Avec FERRERO, client du groupe depuis bientôt 20 ans, nous travaillons dans une démarche collaborative d’amélioration
continue sur tous les sujets et en particulier sur les innovations permettant de réduire l’empreinte carbone de leurs activités logistiques. Ainsi, depuis 2005, les activités rail-route ont été intensifiées pour franchir le cap symbolique
des 50 millions de pots de Nutella transportés par rail en 2010. FERRERO et STEF ont également mis au point en 2011, une opération inédite en transport combiné fluvial-route entre Rouen et Paris. La mise en circulation de ce nouveau véhicule hybride
à Bruxelles s’inscrit dans cette démarche permanente d’innovation. Elle va nous permettre de repenser l’organisation et les horaires de livraison à proximité ou dans les zones résidentielles ».
Source n°9
Glossaire
« Livraison du dernier kilomètre »
La logistique est indispensable à toute entreprise. Elle a pour objet de satisfaire des demandes qui portent sur la gestion de matières (transport, emballage, stockage) et des flux d’informations associés (traçabilité). Pour cela,
la logistique est en charge de la gestion des moyens qui permettent d’atteindre cet objectif (matériels, machines) et mobilise des ressources (humaines, financières) pour y parvenir. Le transport de marchandises est un élément important de la chaîne logistique.
En milieu urbain, dans la logistique du dernier kilomètre, les entreprises sont confrontées aux problèmes liés à la congestion et au respect de l’environnement. En conséquence de quoi, les systèmes
d’approvisionnement en centre ville doivent être restructurés en commençant par les transports des marchandises.
Au fur et à mesure que le produit se rapproche de son destinataire final, le coût unitaire de transport augmente et arrive donc à son apogée au cours du dernier kilomètre. Si les premiers kilomètres sont bien maîtrisés
(flux tendus entre leurs stocks et leurs centres de livraison), les coûts unitaires de transports sont souvent les plus élevés quand on se rapproche du client final. C’est le « défi du dernier kilomètre » auquel se
confrontent de nombreux logisticiens et leurs clients e-marchands. Cette problématique est en particulier importante dans le cas de la VPC et du E-commerce (+22% en 2009 selon Xerfi).
Comment améliorer la logistique du dernier kilomètre ?
Aujourd’hui de nombreuses solutions se mettent en place pour limiter les conséquences négatives de ce dernier kilomètre.
Source n°11
Développement Durable
Mode de développement qui assure la satisfaction des besoins essentiels des générations actuelles, particulièrement des personnes les plus démunies, tout en sauvegardant la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.
Flux tendu
En matière d'approvisionnement, c'est la forme de gestion qui tend à supprimer les stocks.
Urbanisme
Ensemble des règles et mesures juridiques qui permettent aux pouvoirs publics de contrôler l'affectation et l'utilisation des sols. (Divers plans d'urbanisme sont élaborés à cet effet : schéma directeur, plan d'occupation des sols, etc.)
Empreinte écologique
L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Sources
Source n°1
Qu'est ce que la logistique Urbaine ?
http://www.rungisinternational.com/fr/bleu/enquetesrungisactu/logistiqueurbaine652.asp/
Source n°2
Etats des lieux, tendances et actualité de la logistique urbaine
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°3
Quelles sont les pratiques des transporteurs et des logisticiens ?
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°4
Quelles sont les pratiques du commerce et de la distribution ?
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°5
Quelles sont les pratiques des villes ?
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°6
Quels sont les leviers mis en place pour la logistique urbaine ?
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°7
Quels sont les enjeux de la logistique urbaine ?
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGITM_Logistique_urbaine_8p_web.pdf
Source n°8
Quels sont les objectifs de la logistique urbaine ?
http://www.etudes.cci-paris-idf.fr/rapport/191-la-logistique-urbaine-metropole-parisienne-lau1002
Source n° 9
Exemple de réussite de la logistique Urbaine : Association de Ferrero et STEF
www.stef.com/notre-groupe/communication...stef.../file
Source n° 10
Les Experts de la logistique Urbaine
http://www.geodis.fr/index.jspz
http://www.stef.com/index.fr
http://www.a2dis.fr/
http://www.stars-service.com/
http://vertchezvous.com/
http://www.astre.fr/eu/news/astre-et-la-logistique-urbaine
www.chronopost.com
Source n° 11
Glossaire
http://vertchezvous.com/vert-chez-vous-et-la-logistique-du-dernier-kilometre/